Parce qu’une entreprise est source de richesses autant qu’elle en est le fruit, toute organisations se doit de maintenir et de développer ces composantes pour accroître son succès. Coup d’œil sur les 4 ingrédients secrets de la réussite.
1) Eléments financiers :
Le premier élément qui est pris en compte dans le calcul de la richesse d’une entreprise est sa partie financière. La rentabilité, son chiffre d’affaires et la valeur de l’action sont les outils de mesure les plus importants.
- La rentabilité :
Le seuil de rentabilité peut être calculé à partir du compte de résultat, du tableau des soldes intermédiaires de gestion ou bien à partir de la balance comptable. Il nécessite certains retraitements extracomptables notamment pour distinguer les charges fixes des charges variables.
Le seuil de rentabilité doit couvrir l’ensemble des charges de l’entreprise. Il correspond donc à l’équilibre suivant :
Charge Fixes + Charges Variables = Chiffre d’affaires réalisé
Les charges fixes sont les charges qui ne varient pas en fonction de l’activité de l’entreprise. C’est le cas du loyer, de l’assurance, des abonnements, honoraires experts etc.
Les charges variables sont les charges qui varient proportionnellement en fonction de son chiffre d’affaires. Le coût de fabrication, la sous-traitance, l’achat de marchandises, packaging…) sont des charges variables.
- Le chiffre d’affaires
Tout seul, le chiffre d’affaires ne permet pas d’évaluer réellement l’entreprise. En revanche, il s’agit d’un excellent indicateur concernant le volume d’affaires produit par votre activité. Vous pourrez ainsi déterminer quelles sont vos parts de marché et les comparer avec la moyenne de votre secteur. Pour aller plus loin, il est intéressant de procéder à une analyse des variations de votre CA. Enfin, c’est également, un indicateur pour l’évaluation et le suivi de la performance des ventes de votre entreprise.
Le chiffre d’affaires = prix de vente x quantité vendues.
- La valeur de l’action
La valorisation d’une entreprise (et donc de ses actions) peut s’établir à l’aide de diverses formules. D’ailleurs, la plupart du temps, la valorisation déterminée par les analystes financiers est la moyenne des résultats obtenus au travers de plusieurs modes de valorisation.
L’une des solutions les plus simples consiste à regarder les actifs de l’entreprise, c’est-à-dire ce qu’elle possède. Le résultat obtenu sera donc une valorisation statique et historique.
Mais il existe différentes méthodes pour déterminer la valorisation de son entreprise et donc de ses actions. Il y a la valorisation par les actifs, par les résultats comparables et par les flux futurs.
- L’EBE :
L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) permet de visualiser la rentabilité dégagée par l’entreprise par son système de production. L’excédent brut d’exploitation ne prend pas en compte les produits exceptionnels, les charges exceptionnelles, ni les amortissements ou la manière qu’a l’entreprise de financer son activité. Il est calculé sur une période donnée. Le calcul de l’EBE est le suivant :
EBE = Chiffre d’affaires – achat de marchandises et de matières premières – services extérieurs (loyer, électricité, assurance…) – services provenant des tiers (avocat, comptables, honoraires experts…) – impôts et autres taxes – salaires et charges sociales
Attention, un excédent brut d’exploitation négatif signifie que l’activité économique de l’entreprise n’est pas rentable.
2) Eléments humains :
Fondamentalement, la richesse d’une entreprise s’appuie sur les capacités et les compétences humaines de ses employés. L’apport humain se mesure à travers divers facteurs tels que la formation, le turn-over et la satisfaction des employés.
Les indicateurs RH sont des outils de pilotage capital pour une entreprise.
Afin de mener une analyse complète du capital humain et de son bon fonctionnement dans votre entreprise, il vous faut prendre en compte les indicateurs suivant :
- Performance RH.
- RH liés au recrutement.
- RH liés à la formation
- Sociodémographiques
- RH prévisionnels
3) Eléments techniques :
Les éléments techniques d’une entreprise sont souvent non-tangibles et relèvent de la productivité, de la qualité, des délais et de l’innovation de cette dernière.
Pour cela, réaliser des audits, des sondages et instaurer des objectifs pour les employés sont des bons moyens pour booster leur productivité.
Selon le Dictionnaire d’apprentissage du français des affaires, la productivité est définie comme “Le rapport entre la quantité produite par un agent économique (une entreprise, éventuellement un salarié) ou un bien d’équipement (une machine, un outil) et une quantité de facteurs de production (le travail, le capital) utilisés pour réaliser cette production. .”
4) Eléments qualitatifs :
Il n’y a aucun intérêt à vendre plus si c’est pour ensuite perdre un client insatisfait, si c’est au risque de détériorer son image ou au détriment de sa marge. A moyen et long terme, la dimension qualitative d’une production ou d’une relation client a un impact stratégique sur sa dimension quantitative.
Un objectif qualitatif se rapporte essentiellement au travail personnel de l’individu, à ses démarches, à son comportement. Son évaluation n’est influencée par aucun paramètre extérieur sur lequel la personne en charge n’ait d’emprise directe. L’objectif qualitatif est un allié précieux dans tout processus de développement de la performance commerciale, car il permet d’apprécier avec pragmatisme l’engagement individuel de chaque commercial.
Les éléments qualitatifs prennent donc en compte l’image, la notoriété et la satisfaction des clients.
En somme, la richesse de votre entreprise est donc pluridimensionnelle et comprend des facteurs de différents types. Une entreprise qui valorise ses éléments financiers, humains, techniques et qualitatifs fera donc sa richesse dans la durée.