La plupart des chefs d’entreprise n’ont jamais procédé à une levée de fonds ; or ce n’est pas une opération banale.
Il convient de bien se préparer ; comme pour un concours, il y a un écrit et un oral. Et, tant à l’écrit qu’à l’oral, « on n’a qu’une seule chance de faire une bonne première impression » !
Il faut « donner envie » à un investisseur, qui reçoit parfois plus de 1000 dossiers par an…. Il s’agit donc de connaître ses critères de sélection pour faire partie des dossiers pré-sélectionnés.
Ensuite, il faut être réactif, être prêt à répondre aux questions de l’investisseur potentiel, puis ouvert à la négociation, sans oublier ses intérêts, ceux de ses associés actuels et ceux de son entreprise.
En tout, la levée de fonds prend du temps ; même si nous avons pu réaliser des levées en 5 mois, la moyenne est plus proche des 9 mois et peut dépasser 1 an…
La recherche d’investisseurs se prépare attentivement. Certains documents sont indispensables pour réussir sa levée de fonds : le teaser, le business plan, l’executive summary, la présentation orale (« Pitch deck ») avec des slides (vous avez déjà noté : il y a beaucoup de jargon anglais…).
Certains de ces documents vont servir à présenter l’entreprise et/ou le projet par mail, ils jouent le rôle de « CV de l’entreprise ». Leur but va être (comme le CV qu’un cadre envoie à un employeur potentiel) de décrocher un rendez-vous, en l’occurrence auprès d’un investisseur potentiel.
Les autres documents serviront lors du rendez-vous, ils seront présentés et commentés par le dirigeant en personne.
D’autres enfin seront envoyés (en faisant attention à la confidentialité) après un 1° rendez-vous positif, pour fournir des détails chiffrés à l’investisseur intéressé.
Après le 1° rendez-vous avec l’investisseur potentiel, les étapes d’une levée de fonds sont les négociations (avec la valorisation et les clauses principales), la lettre d’intention (ou LOI : Letter Of Intent) la phase de Due diligence, jusqu’à l’accord final ou closing (avec la signature du pacte d’actionnaires).
En fait, il faut avoir déjà défini la future gestion au quotidien (avec le reporting, les « board meetings » et la gouvernance), jusqu’à la sortie des investisseurs (la revente de leurs parts).
Cliquez ici pour visualiser grâce à un schéma les étapes de la levée de fonds.
Une levée de fonds ne se fait pas seul et reste une opération complexe et chronophage. Quand elle prend une certaine ampleur, il est judicieux de mettre toutes les chances de son côté et de se joindre les services d’un leveur de fonds. C’est un professionnel qui accompagnera l’entrepreneur pour toute l’opération de levée de fonds. Bien entendu, le recours à un professionnel de la levée de fonds a un coût. C’est pourquoi les leveurs de fonds travaillent principalement sur les financements importants.
Nous aidons le dirigeant à bien … choisir son (ses) investisseur(s). En effet, il s’agit en quelque sorte d’un « mariage à durée déterminée » (en moyenne 5 ans). Il faut donc bien s’entendre dès le début, avoir envie de se parler, d’échanger, d’être « challengé », de se voir tous les 3 mois (par exemple) lors des « board meetings ».
Un avocat d’affaires qui a déjà participé à des levées de fonds du même ordre de grandeur que le votre est indispensable pour rédiger ou relire et valider le contenu et les clauses d’un pacte d’actionnaires.
Il faut donc choisir les « bons » partenaires.
Selon les investisseurs, les critères peuvent bien sûr varier ; d’expérience, nous aimons mettre en évidence trois critères, qui relèvent directement du dirigeant et de son entreprise :
Nous sommes habitués à signer des NDA (“non disclosure agreement ») et vous garantissons une totale confidentialité.