3 étapes pour comprendre la croissance externe

28 avril 2021

On parle souvent de croissance externe, de fusion-acquisition ou même de levée de fonds. Mais comment comprendre facilement ces termes sans être un expert en finance ? Cadénac vous aide à y voir plus clair à travers 3 étapes clés.

La différence entre une croissance externe et interne

Contrairement à la croissance interne (ou organique) qui se fonde sur le développement des compétences propres à l’entreprise, sur ses capacités de recrutement et de formation du personnel,  sur la conquête de nouveaux clients et l’acquisition d’actifs (tangibles comme des locaux ou immatériels tels que des brevets), la croissance externe capitalise sur des entreprises établies.. 

En effet, réaliser une croissance externe c’est se développer en associant ses propres compétences à celles de l’entreprise rachetée. Attention, cette stratégie peut entraîner des modifications juridiques comme un changement de raison sociale, par exemple.

Les différentes formes de croissances externes

Et oui, il n’existe pas qu’un seul type de croissance externe. Il en existe 3 formes :

  1. La prise de participation :

Pour schématiser la prise de participation, imaginez une entreprise X qui décide d’acheter plus de 10 % du capital de l’entreprise Y. Par cet achat, X bénéficie d’un nombre de voix plus important lors des conseils d’administration. Ainsi, l’entreprise X peut plus fortement influencer l’entreprise Y dans sa gestion. 

2.   La fusion :

Reprenons notre exemple, si l’entreprise X décide d’acheter l’entreprise Y pour qu’elle disparaisse juridiquement, on appelle ce processus la fusion/absorption. A l’inverse, lorsque X et Y collaborent pour donner naissance à une entreprise Z, alors on parle de fusion/création. Pour visualiser le concept de fusion, c’est ce qu’il s’est passé lorsque les supermarchés Mammouth ont disparu pour laisser place à Auchan (fusion/absorption site OPA de Auchan sur Docks de France). La naissance d’Air France – KLM ou d’Engie résulte de la fusion/création entre GDF et Suez.

3.  L’apport d’actif :

Cette croissance externe consiste à acheter une partie des actifs d’une autre entreprise pour donner, en échange, des titres ou du cash.

Les avantages et les inconvénients de la croissance externe 

Une croissance externe permet de dégager des économies d’échelles. En conséquence, cela permet un développement rapide de son entreprise. En plus de renforcer l’opérationnel de pour société acheteuse, elle permet d’en accroître la valeur pour ses actionnaires.

Néanmoins, comme toute opération ambitieuse, elle soulève des risques. 

Le premier inconvénient est le coût de ce projet. Cet investissement est un risque puisqu’il peut entraîner des restructurations, à la fois organisationnelles et humaines, nécessitant la suppression de doublons. Les impacts financiers doivent donc être étudiés et nécessitent une grande anticipation de la part de l’acquéreur.

Pour résumer : 

Une croissance externe peut revêtir la forme d’une fusion, d’une prise de participation ou d’un apport d’actifs. Dans tous les cas, cette opération est une prise de risque autant qu’une source de développement pour une entreprise. Pour s’assurer du succès d’un tel projet, mieux vaut se faire accompagner par un cabinet de conseil financier.

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Cadénac – 2021 – Tous droits protégés.

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