1001StartUp liste les plus gros échecs de levée de fonds depuis le début d’internet, à découvrir ici.
Chez Cadénac, nous avons pensé que ces échecs pouvaient et devaient vous servir, notre équipe a donc réalisé un récapitulatif des leçons à retenir pour réussir après avoir levé des fonds.
- Une fois la levée de fonds bouclée, certains entrepreneurs se relâchent : Erreur. Une fois les fonds encaissés, c’est là que la « vraie partie » commence ! Les investisseurs vont s’attendre à ce que l’argent soit mis au travail rapidement.
- La gouvernance, c’est une affaire sérieuse ! Beaucoup d’entrepreneur sous estiment l’importance de mettre en place par exemple des comités ad hoc (scientifique, stratégique…) qui permettent bien souvent d’enrichir la prise de décision et d’éviter les faux pas.
- Ne pas délaisser la communication auprès de ses actionnaires. La mise en place d’un reporting régulier et transparent dès le départ évite bien souvent des déconvenues, et peut même se révéler un atout pour votre développement commercial ou… la levée de fonds suivante.
- Être un bon CEO, c’est garder la tête froide quand tout le monde autour de soi perd pied.
- Trouver un bon équilibre entre se faire confiance en tant que chef d’entreprise, savoir se remettre en question et écouter, reste essentiel.
- Il faut être prêt à avoir beaucoup de cash, car lever des fonds crée des problèmes de « riche ». L’allocation des ressources est notamment une des problématiques qui apparait post levée, et qui faute d’organisation peut s’avérer fatale. Il peut tout aussi bien s’agir de prioriser les dépenses stratégiques que de « mettre la bonne personne, sur le bon dossier et au bon moment ».
- Un autre problème de riche : les ressources humaines. Disposer de cash ne doit pas être synonyme d’embauche à l’aveuglette.
- Un entrepreneur pragmatique se méfiera toujours des bulles et d’un marché trop euphorique, ça peut être un effet de mode. De même qu’il ne faut pas confondre sympathisants aux projets et futurs clients.
- Rester perpétuellement à l’écoute de son marché et toujours se méfier des concurrents même les plus modestes, car la levée de fonds ne vous met pas à l’abri.
- Challenger continuellement les KPI’s sur lesquels les grandes décisions stratégiques sont prises, au risque d’être aveuglé par ses propres certitudes. Par exemple, dans le secteur du digital, 2 KPI à ne pas confondre : nombre d’inscrits et utilisateurs actifs.
- L’acquisition des clients est un premier pas, le plus dur c’est de les retenir, d’où la nécessité d’avoir un produit de qualité et de proposer une expérience client marquante. Trouver un Business Model rentable et durable dans le temps est bien entendu la première pierre de l’édifice.
- Enfin, les investisseurs parient sur la capacité d’une équipe à exécuter : après la levée de fonds, il est indispensable de montrer une équipe qui tourne, avec des rôles bien définis.